Montagnes de Toulon / Mont Faron (Lierres) : La Pitonnée

samedi 4 avril 2020
richard

Altitude maximale : 300m

Dénivelé total : 150m

Dénivelé des difficultés : 80m

Cotation globale : D- [5b+/5a]

Cotation des longueurs : L1 : 4a, L2 : 5a, L3 : 4a, L4 : 3b+.

Qualité de l’équipement en place : Equipement excellent (Scellements galvanisés).

Bibliographie : Escalades autour de Toulon - Tome 1 - 2004

Récit de la sortie : En cette période de confinement de la population contre le « Coronavirus », il nous est très difficile de rester à la maison, même si celle-ci est très agréable. Le confinement certes, pour protéger les personnes fragilisées, et afin de ne pas engorger les services des hôpitaux. Et toute mon admiration va aux médecins de réanimation et à leurs assistants qui se dévouent de façon merveilleuse 24 heures sur 24 pour les cas désespérés. Pourtant, je reste convaincu qu’il ne s’agit que d’une simple « gripette » ou une forte grippe (et ce ne sera très probablement pas la dernière…), et que cette crise profite beaucoup plus aux médias et politiques qui ont infantilisé la population par l’idée de la mort. Et je pense qu’il n’est pas du tout déraisonnable d’aller voir ce qui se passe dans les massifs forestiers, seuls au monde, tout à fait confinés, et sans prise de risque aucune. Retour donc aux affaires, dans un secteur calme et tranquille, particulièrement bien à l’abri des regards, pour parcourir ce très bel itinéraire historique ouvert en 1960 par Alain Mattéoli et Jean-Louis Bonnin. Tracé dans un « esprit montagne », il propose de remonter le fil d’un beau pilier avant un parcours d’une arête facile et non équipée. L’escalade est jolie, toujours agréable et assez ludique, et se déroule sur un calcaire gris généralement excellent. Mention spéciale pour la très belle L3 bis (6a), en dalle et fissure raide où il faut bien se placer pour progresser. Descente à pieds par le vallon attenant qui ramène au pied de la voie. On aura donc bien fait de s’aventurer, un bref instant, hors de chez nous : on aura pris l’air, écouter le silence, observer une faune et une flore en pleine épanouissement : Finalement :il y a du bon dans ce confinement des humains dont le mode de vie fait tant de mal à notre vieille planète Terre.